Le collectif Éducation sans frontière bataille pour que tout enfant, quel que soit son statut migratoire, ait accès gratuitement à l’éducation publique. Il somme le ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Sébastien Proulx, d’intervenir dans ce dossier.
xLes immigrants sans statut doivent débourser plus de 6000 $ par an et par personne pour des droits de scolarité exigés par le gouvernement, s’ils veulent envoyer leur enfant sur les bancs de l’école.
Ce qui va à l’encontre de la Convention relative aux droits de l’enfant des Nations unies, signée par le Québec en 1991, qui prévoit l’éducation gratuite pour tous les enfants, sans égard à leur origine ou à leur statut.
Toutefois, la Loi québécoise sur l’instruction publique n’a pas été modifiée et exclut toujours les enfants d’immigrants sans-papiers.
À la veille de la rentrée scolaire, le collectif Éducation sans frontière dénonce cette année encore ce statu quo et rappelle que dans d’autres pays, comme aux États-Unis, les enfants peuvent aller à l’école, peu importe leur statut.
Membre du Collectif, Anne Buisson dénonce l’inertie du ministre de l’Éducation dans ce dossier. « Cela fait des années qu’on dénonce ce problème, on est quand même allé parler au ministre de l’Éducation, mais concrètement il y a encore des enfants qui vont rester sur le carreau et ne rentreront pas à l’école », regrette-t-elle.
Un article de Radio Canada sur le site du Huff Post
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