La mission de la FMHF

Soutenir et représenter
les maisons membres

La FMHF s’engage à défendre les droits des femmes violentées et de leurs enfants

MISSION

Dans une perspective féministe de lutte contre les violences faites aux femmes, la FMHF regroupe, soutient et représente des maisons d’hébergement dans un but de promotion et de défense des droits des femmes violentées et de leurs enfants.

Ce qui différencie la FMHF ? Un mandat inclusif.

Les maisons membres de la FMHF accueillent des femmes et leurs enfants victimes de violence conjugale et familiale, de violence «justifiée» sur l’honneur, de traite, d’exploitation sexuelle, d’agressions sexuelles, en situation d’itinérance, etc.

La FMHF a pour objectifs de: 

  • fournir le soutien nécessaire à ses maisons d’hébergement membres pour la réalisation de leur mandat ;
  • représenter auprès des autorités politiques, des instances publiques, parapubliques et privées les intérêts des maisons membres et les droits des femmes ;
  • développer des programmes de formation destinés à ses membres et leurs partenaires ciblés ;
  • participer à diverses recherches partenariales visant l’avancement des connaissances scientifiques et empiriques dans le domaine de la violence faite aux femmes et aux enfants et tout secteur complémentaire afin de favoriser les changements sociaux via entre autres l’élaboration de politiques sociales appropriées.

La FMHF a une vision intersectionnelle de la violence faite aux femmes.  La violence faite aux femmes qui est une violence sexospécifique, exercée majoritairement par des hommes sur des femmes parce qu’elles sont des femmes, s’inscrit dans une logique structurelle et systémique qui maintient ces dernières dans des situations de vulnérabilité. L’organisation sociale patriarcale est ainsi la racine des oppressions vécues par les femmes en tant que groupe. Par ailleurs, quelles que soient les formes que revêt la violence des hommes envers les femmes, elles s’inscrivent toujours dans un continuum de violence sexiste qui vise à contrôler et à subordonner les femmes par les leviers de domination que sont les actes de violence et les discriminations.  On peut observer, par exemple, un continuum entre le harcèlement sexuel et le viol, entre les agressions à caractère sexuel et l’exploitation sexuelle, entre la violence exercée dans le contexte conjugal et celle exercée en milieu de travail. Par ailleurs, cette vision intégrée met en évidence que l’expérience de la violence vécue par les femmes n’est pas toujours facile à saisir lorsqu’on la considère sous forme de catégories, puisque la réalité est plus complexe. Ainsi, les femmes sont exposées à un continuum de violence et de discrimination sexistes parce qu’elles sont femmes et elles constituent, en ce sens, un groupe social spécifique. Cela ne signifie pas que les femmes sont à considérer comme un groupe homogène, mais plutôt qu’elles sont collectivement concernées par la violence sexiste, et ce, tout au long de leur vie et dans toutes les sphères de l’interaction sociale.  Les perspectives intersectionnelles permettent de mettre en lumière le fait que les femmes, selon leur classe sociale, leur ethnicité ou leur race, leurs capacités physiques ou mentales, etc., vivent différentes formes d’oppression, qu’il ne s’agit pas de hiérarchiser, mais de reconnaître et de comprendre. Cette reconnaissance et cette intégration sont primordiales dans l’analyse de la violence envers les femmes.

Valeurs

La Fédération adhère aux approches d’intervention ou pratiques suivantes et s’engage à travailler en cohérence avec les objectifs, stratégies et défis qui en découlent :

SÉCURITÉ DES FEMMES : UNE VISION LARGE DE LA SÉCURITÉ

Toutes les femmes ont droit à la sécurité. Les femmes quittant un contexte de violence ou vivant des conséquences de violences passées sont en droit de vivre dans un environnement leur procurant sécurité et bien-être, tant au plan physique que psychologique. C’est en ayant accès à cette sécurité qu’elles peuvent se reconstruire et reprendre du pouvoir sur leur vie.

ÉGALITÉ

Toutes les femmes sont citoyennes à part entière. Elles ont toutes droit aux mêmes chances ainsi que de jouir des mêmes droits sans considération liée à leur sexe, leur classe sociale, leur âge, leur capacité physique ou mentale, leur appartenance à une communauté culturelle ou à une communauté autochtone, leur origine, leur ethnie, leur orientation sexuelle ou leur identité de genre. Lorsque les femmes quittent un contexte de violence, elles ont le droit de bénéficier de ressources et de soutien adaptés à leurs besoins afin d’accéder à l’ensemble de leurs droits

DIGNITÉ

Toutes les femmes ont droit à la reconnaissance et au respect, tant sur plan individuel que collectif. Lorsqu’elles dénoncent ou quittent une situation de violence, elles ont le droit d’être accueillies, entendues, crues et soutenues sans jugement, de manière globale, et ce, de manière confidentielle. Tous les discours stigmatisants et toutes les formes de domination, d’exploitation et d’exclusion des femmes sont à éliminer.

SOLIDARITÉ

Toutes les femmes sont solidaires dans la volonté de construire une société juste et égalitaire, de trouver des solutions collectives à la cohabitation harmonieuse, à la participation et au partage du bien commun. Elles sont unies, ouvertes et respectueuses face aux débats, luttes et dénonciations visant l’élimination de toute forme de violence, tant à leur égard qu’à celui de leurs enfants.

AUTODÉTERMINATION

Toutes les femmes ont le droit d’avoir le contrôle de leur propre vie et doivent être reconnues comme les expertes de leur vécu. Elles ont le droit de prendre librement les décisions les concernant dans le respect de leur rythme. L’autodétermination s’exerce dans la liberté, la tolérance, le respect et la démocratie.

JUSTICE SOCIALE

Toutes les femmes sont des citoyennes à part entière et doivent jouir également de droits de la personne protégés par un système judiciaire accessible, égalitaire, efficace et indépendant. La justice sociale vise la redistribution équitable des richesses et l’élimination de la pauvreté, elle assure la satisfaction des besoins essentiels à la vie et vise l’amélioration du bien-être de toutes. C’est par la conscientisation sociale, la défense des droits de toutes les femmes et la transformation sociale que l’atteinte d’une justice sociale sera possible.

DEMANDE DE MÉDIAS

MODE DE GESTION

La FMHF adopte un mode d’organisation dans lequel chacune des maisons membres dispose d’une autonomie tenant compte de ses particularités, différences et similitudes dans un esprit de respect, de partenariat et de concertation. Il demande un engagement, une implication active et entraine des responsabilités et des devoirs collectifs.

La FMHF adhère au mode de gestion participative féministe qui vise une gestion démocratique, le partage du pouvoir et une transformation des rapports sociaux afin qu’ils soient plus égalitaires et respectueux de la contribution de toutes. Il vise l’intégration des maisons membres, des bénévoles et de l’équipe de travail au processus de prise de décision et à la réalisation des objectifs de la Fédération.

La FMHF a adopté un mode de représentation démocratique : les rôles, mandats et pouvoirs sont exercés en conformité avec sa mission, son code d’éthique, ses règlements généraux, l’ensemble de ses politiques et son modèle de gestion participative féministe.

HISTOIRE DE LA FMHF

La FMHF est issue d’un désir de concertation et a été mise sur pied en 1987 par diverses ressources d’hébergement pour femmes, soucieuses de se doter d’une association représentative de l’ensemble des problématiques sociales liées aux nombreuses violences faites aux femmes.

ÉQUIPE

Des travailleuses professionnelles et engagées assurent un lien constant avec les maisons membres, les partenaires et la communauté

Danielle Mongeau

Présidente

Mylène Bigaouette

Directrice adjointe

Nora Hocianat

Coordonnatrice sensibilisation et formation

Me Marilyn Coupienne, LL.B., LL.M

Conseillère juridique et formatrice sociojudiciaire

Clémentine Fadeuilhe ​ ​

Chargée de projet
La Tournée des cégeps alliés

Gaëlle GUILLAUME

Agente de développement immobilier communautaire

Manon Monastesse

Directrice générale

Elisabeth Viens Brouillard

Conseillère en communication

Lucie Abramin

Adjointe administrative

Julie St-Pierre-Gaudreault

Conseillère aux enjeux politiques

COLLABORATEURS

La FMHF participe aux activités, conjoncturelles ou régulières, de nombreux organismes, table de concertation, centres de recherches, comités aviseurs et groupes de travail, et ce, du local à l’international.  Nos principales collaborations :