Avis prébudgétaire 2025-2026 | La lutte aux violences faites aux femmes continue : Un financement juste et pérenne pour les maisons d’hébergement pour femmes violentées

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Sans équivoque, les récents chiffres relatifs au nombre de féminicides révèlent une inquiétante réalité, et ce surtout considérant que ces faits ne représentent que la pointe de l’iceberg. Que dire entre autres des tentatives de meurtre, des séquestrations, des voies de fait, etc. Le nombre de femmes ayant vécu différentes formes de violences tout au long de leur parcours de vie est grand et les besoins énormes. Selon les chiffres de 2018, au Canada, près de 1 femme sur 4 qui aurait vécu une forme de violence ou d’agression physique. Près de 4 femmes sur 10 ont rapporté, selon Statistiques Canada, avoir été victimes de violence psychologique. 

Nos ressources ont développé une expertise des plus spécialisées pour leur venir en aide ainsi qu’à leurs enfants et appuyer les plus vulnérables afin de contrer cette vérité des plus frappantes. Les efforts gouvernementaux en la matière sont salués, mais doivent se poursuivre en tenant compte de ce choix de société. Différents défis demeurent, dont le maintien des services et leur adaptation en continu. 

Bien que des améliorations notables aient été apportées, les maisons d’hébergement se retrouvent toujours confrontées à des choix complexes, elles devraient être en mesure de répondre adéquatement aux besoins des femmes et de leurs enfants. Ces ressources essentielles assurent la sécurité physique et psychologique des femmes dans le besoin et permettent une sensibilisation de la communauté entière aux enjeux de la violence fondée sur le genre. Actuellement, par manque de financement à la mission globale et de ressources spécialisées, nos maisons sont confrontées à choisir entre l’augmentation du nombre de places en hébergement, la préservation du personnel qualifié, le renforcement des services destinés aux femmes victimes de violence et à leurs enfants et les services à la communauté en prévention, concertation et formation. 

La détérioration du filet social au Québec risque d’augmenter les facteurs de vulnérabilités des femmes, augmentant ainsi les risques que ces dernières se retrouvent dans des situations précaires et se retrouvent confrontées à la violence. Sans compter que l’inaccessibilité et le manque d’adaptabilité des services 

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