La violence familiale au Canada : un profil statistique, 2013

Les résultats sont fondés sur les données déclarées par la police dans le cadre du Programme de déclaration uniforme de la criminalité et de l’Enquête sur les homicides. Ces données comprennent toutes les infractions au Code criminel qui sont signalées aux services de police et corroborées par eux, mais elles excluent les affaires qui ne sont pas portées à l’attention de la police.

Une enquête dont les données sont déclarées par les victimes, soit l’Enquête sociale générale (ESG) sur la victimisation, vient compléter les données déclarées par la police en fournissant une estimation du nombre de crimes commis au Canada qui ne sont pas signalés à la police. Dans le cadre de l’ESG sur la victimisation, qui est menée tous les cinq ans, on pose des questions à des Canadiens de 15 ans et plus au sujet de leurs expériences de victimisation, qu’elles aient été signalées ou non à la police.

En 2009, soit le cycle le plus récent pour lequel on dispose de statistiques, on a estimé qu’environ les deux tiers des incidents de victimisation criminelle n’ont pas été signalés à la police.