En cette semaine nationale de sensibilisation aux victimes d’actes criminels, la Fédération a tenu, jeudi 23 avril, une journée portant sur les femmes immigrantes violentées vivant de multiples problématiques sociales, en partenariat avec le ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion.
Près de 150 invitéEs ont répondu à l’invitation, dont la sous-ministre à la condition féminine, Madame Catherine Ferembach, et plus d’une centaine de directrices et intervenantes œuvrant en maisons d’hébergement. Vous trouverez ci-bas les documents relatifs à cette journée. Merci à toutes les participantes, animatrices et invitéEs présentEs !
La place des femmes immigrantes dans notre société
L’augmentation de la présence de ces femmes dans notre société est une réalité croissante. En effet, en 2011, elles représentaient 20% de la population féminine au pays. On estime qu’en 2030, elles composeront 30% de la population féminine canadienne.
Cette réalité se reflète également dans les maisons d’hébergement. En 2011, elles comptaient pour 18% des résidentes. En 2012-2013, les femmes provenant d’un autre pays représentaient en moyenne 22% des résidentes, et 40 % à Montréal. Pour certaines maisons, ce nombre s’élève jusqu’à 92%.
La vulnérabilité accrue des femmes immigrantes
Notons que les femmes immigrantes se trouvent dans une situation particulière qui accentue leur vulnérabilité. Par exemple, leur réseaux sociaux sont moins étoffés, elles ne parlent souvent aucune des deux langues officielles, leurs titres de séjour les rendent souvent dépendantes de leur conjoint, elles ne connaissent pas forcément leurs droits et les lois, etc.
Il est donc nécessaire d’identifier les problématiques spécifiques que vivent ces femmes ainsi que leurs réalités afin d’adapter les services pour mieux répondre à leurs besoins particuliers.