Jeudi soir, des centaines de femmes vont se rassembler devant l’hôtel de ville d’Ottawa pour la marche annuelle « La rue, la nuit, les femmes sans peur ». Ironiquement, cette marche, qui vise à dénoncer les agressions sexuelles et les violences multiples faites aux filles et aux femmes, coïncide avec le premier anniversaire de la tuerie de Wilno.
« Quand on parle de violence faite aux femmes, on parle de rapport de domination, de contrôle et de menace. Si on parle d’autre chose, on ne parle pas de violence », rappelle Manon Monastesse, directrice générale de la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes. « La définition est très claire. »