« Contrairement à ce que défend le gouvernement du Québec, celui-ci mène actuellement des politiques d’austérité. Ces politiques ont croisé un certain nombre de mesures de relance que le Québec a tenté d’établir depuis la crise de 2008, mais il n’en demeure pas moins que les compressions ont été plus importantes que les investissements.
Cette étude montre que si les mesures de relance ont d’abord favorisé les hommes, les mesures d’austérité, quant à elles, ont surtout affecté les femmes.
Ces dernières se trouvent donc doublement perdantes vis-à-vis des mesures instaurées par le gouvernement québécois depuis la crise. Si elle diffère en termes de degré, cette situation correspond à celle qu’on a pu observer en Europe lors de la mise en place de mesures d’austérité », peut-on lire dans l’introduction du rapport de recherche présenté par l’IRIS.
Consultez le rapport de l’IRIS :
À lire aussi :
L’austérité coûterait des milliards aux femmes
– Canoe, 2 mars 2015-
Les politiques d’austérité pénalisent plus les femmes, disent des groupes sociaux
– La Presse, 25 novembre 2014