Homicide dans un contexte de violence conjugale: une enquête publique réclamée

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Francine Nadeau. Carmen Bernier Jobin. Maria Altagracia Dorval. Emmanuelle Phaneuf. Audrey Martin. Martine Giguère. Pamela Jean.

Toutes ces femmes assassinées au Québec depuis 10 ans avaient contacté la police avant de se faire tuer. Il y a cinq ans, le Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale a réclamé – sans succès – une enquête publique du coroner sur ces sept tragédies.

À la même époque, la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes suggérait pour sa part la création d’un comité de révision des homicides chapeauté par le coroner en chef au sein duquel siégeraient des policiers et des groupes d’aide aux victimes de violence conjugale. Cette proposition s’inspire du modèle ontarien qui existe depuis 2003.