Homicide à Mont-Saint-Hilaire : un drame qui aurait pu être évité

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Daphné Boudreault, âgée de 19 ans, avait contacté la police mercredi matin, avant d’être assassinée à Mont-Saint-Hilaire. Les policiers lui ont répondu qu’ils ne pouvaient rien faire. L’ex-conjoint de la victime a été arrêté. Manon Monastesse, directrice de la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes, explique que des outils étaient à la disposition des corps policiers afin de prévénir un tel drame.

Après avoir parlé à la police, Daphnée a dit à une de ses collègues de travail : « Va-t-il falloir qu’il me tue pour que les policiers interviennent? »

Mme Monastesse estime que les policiers auraient pu référer la jeune fille à des centres spécialisés et qu’ils auraient dû prendre le temps d’aller rencontrer son ex-conjoint, visiblement affecté par la récente séparation du couple.

En contexte de violence conjugale, Manon Monastesse précise qu’un homme veut contrôler sa conjointe et que lorsque le couple vit une séparation, il n’a plus de contrôle, d’où l’importance d’intervenir. Les patrouilleurs ont d’ailleurs accès à une grille d’évaluation pour éviter un homicide.