Rapport du coroner et motion à l’Assemblée nationale pour prévenir les féminicides

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Une motion déposée conjointement par les partis d’opposition pour que l’Assemblée nationale prenne acte des recommandations contenues dans le rapport du coroner concernant le décès de Mme Daphné Huard-Boudreault.

La violence envers les femmes est un fléau qu’il faut endiguer. De nombreuses pistes de solutions peuvent y contribuer, telle que la formation continue des corps policiers ainsi qu’un meilleur soutien et financement des maisons d’hébergement, leur permettant de répondre adéquatement aux besoins des femmes et enfants violentés.

Une motion adoptée par toutes les formations !

Merci à Isabelle Melançon – Députée de Verdun, Christine Labrie, députée de Sherbrooke, Véronique Hivon députée de Joliette, Guy Ouellette, député de Chomedey et Catherine Fournier, député de Marie-Victorin.

Les violences envers les femmes sont encore trop souvent invisibilisées, surtout en cette période de pandémie… Plus que jamais, il faut les soutenir !

Voir le dépôt de la motion

 

 

Texte de la motion

« Monsieur le Président,

Je sollicite le consentement de cette Assemblée, afin de présenter la motion suivant, conjoitement avec la deputée de Sherbrooke, la deputée de Joliette, le député de Chomedey et la deputée de Marie-Victorin :

Que l’Assemblée nationale prenne acte des recmmandations contenues dans le rapport du coroner concernant le décès de Madame Daphné Huard-Boudreault, assassinée le 22 mars 2017 par son ex-conjoint;

Qu’elle reconnaisse que la violence conjugale sévit encore au Québec et que des actions concrètes et transversales sont nécessaires afin d’endiguer ce fléau et notamment prévenir de nouveaux meurtres;

Qu’elle demande à  la ministre de la Sécurité publique de s’assurer que chaque corps de police, de concert avec les personnes détenant les expertises adéquates, élabore et rende obligatoire la participation des policiers et policières à des ateliers de formation continue pour qu’ils détectent mieux la violence conjugale ;

Qu’elle reconnaisse que les ressources de soutien, les ressources d’hébergement et leur volet de setvoces externes, pour femmes victimes de violence conjugale, sont essntielles, sous-financées et ne répondent pas adéquatement aux besoins de protection, d’accompagnement et de prévention auprès des victimes;

Qu’elle demande au gouvernement de donner suite aux recommandations du rapport dans les plus brefs délais et de déployer les mesures et le financement nécessaires afin de notamment prévenir de nouveaux féminicides du Québec. »