En effet, lorsque les femmes, les filles et les personnes de tout genre sont libres de vivre pleinement leur vie en toute sécurité, l’ensemble de la population en bénéficie.
Aujourd’hui, au nom de l’honorable Maryam Monsef, ministre du Développement international et ministre des Femmes et de l’Égalité des genres, l’honorable Marc Garneau, ministre des Transports et député de Notre-Dame-de-Grâce—Westmount a annoncé la sélection de cinq organismes québécois qui se partageront jusqu’à 4,49 millions de dollars du gouvernement fédéral. Ces fonds serviront à soutenir les survivantes et survivants de violence fondée sur le sexe, notamment ceux qui sont issus de groupes mal desservis, comme les femmes autochtones et leur communauté, les enfants et les jeunes, les femmes de certains groupes ethnoculturels, les nouvelles arrivantes, les réfugiées, les femmes en situation irrégulière et les femmes handicapées.
Voici les organismes financés nommés par le ministre Garneau (voir le document d’information pour obtenir plus de renseignements et des témoignages) :
- Conseil des Atikamekw de Manawan
- Réseau d’action des femmes handicapées du Canada (DAWN Canada)
- Fédération des maisons d’hébergement pour femmes
- La rue des femmes de Montréal
- Université McGill
L’an dernier, la ministre Monsef a annoncé un investissement de plus de 50 millions de dollars pour financer près de 60 projets communautaires aux quatre coins du Canada dans le but d’aider les survivantes et survivants de violence fondée sur le sexe et leur famille. Ceux qui ont été nommés aujourd’hui en font partie.
Citations
« Au moyen de cet investissement, nous soutenons des organismes québécois qui offrent des services essentiels aux survivantes et aux survivants et à leur famille. L’enveloppe budgétaire a été établie de concert avec des cheffes du mouvement des femmes dont les judicieux conseils continuent d’éclairer la première stratégie canadienne pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe. Ces femmes de tête ont réclamé des sommes plus importantes, réparties sur de plus longues périodes pour répondre à la demande croissante de services, et des ressources pour soutenir les survivantes et survivants de violence fondée sur le sexe les plus marginalisés et mal desservis. Elles ont aussi demandé une simplification de la procédure de demande de financement. Nous les avons entendues. La violence fondée sur le sexe est intolérable, quelle qu’en soit la forme, et nous continuerons de travailler avec les personnes survivantes, nos partenaires communautaires, le secteur privé et les autres ordres de gouvernement pour y mettre fin. »
L’honorable Maryam Monsef, C.P., députée
Ministre du Développement international et ministre des Femmes et de l’Égalité des genres
« Je suis fier de faire partie d’un gouvernement qui a à cœur la lutte contre la violence fondée sur le sexe. Mais pour l’éliminer, il faut fournir les ressources nécessaires aux spécialistes et aux personnes qui la vivent au quotidien. La stratégie du gouvernement pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe ne pourrait se concrétiser sans les connaissances, le dévouement et le travail acharné des organismes et des personnes réunies aujourd’hui. »
L’honorable Marc Garneau
Ministre des Transports
Député de Notre-Dame-de-Grâce—Westmount
Faits en bref
- En juin 2017, le ministère des Femmes et de l’Égalité des genres (autrefois Condition féminine Canada) a annoncé la toute première stratégie fédérale pour prévenir et contrer la violence fondée sur le sexe.
- À ce jour, le gouvernement du Canada a investi en tout et pour tout plus de 200 millions de dollars dans la prévention de la violence fondée sur le sexe, le soutien aux survivantes et survivants et à leurs familles, et la création d’un système juridique et judiciaire plus réactif.
- L’appel à concepts intitulé Pratiques prometteuses pour aider les personnes survivantes et leur famille prévoyait les plus importantes sommes jamais annoncées pour des programmes destinés aux divers groupes de survivantes et de survivants de violence fondée sur le sexe et à leurs familles.
- La violence fondée sur le sexe peut nuire à la santé physique, mentale, sexuelle et reproductive des personnes touchées tout au long de leur vie. Ses effets peuvent être graves, et ils coûtent cher. On estime les répercussions économiques de la violence conjugale et des agressions sexuelles à plus de 12 milliards de dollars par année.
- Du 3 au 6 juin 2019, le Canada accueillera à Vancouver la conférence Women Deliver, plus grand événement du monde axé sur l’égalité entre les sexes et sur la santé, les droits et le bien-être des femmes et des filles. Il se tient tous les trois ans.
- La conférence s’inscrit dans un mouvement mondial de promotion de l’égalité entre les sexes et vise à donner une tribune à toutes sortes de personnes : Autochtones, jeunes et personnes vivant dans des situations de conflit et de crise, par exemple. Elle rassemblera plus de 8 000 personnes, dont des dirigeantes, des dirigeants, des personnes d’influence ou militantes, des universitaires, des jeunes et des journalistes de plus de160 pays, sans compter les 100 000 personnes qui y assisteront en ligne.
Projet de la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes
Titre du projet : Placer la sécurité des enfants et des parents victimes de violence au cœur de nos pratiques [Putting the safety of children and parents who are victims of violence at the heart of our practices]
Montant du financement : 998 439 $
La Fédération des maisons d’hébergement pour femmes élaborera et mettra à l’essai un modèle de pratique qui renforcera la sécurité et le bien-être des mères et de leurs enfants et améliorera les interventions des services de protection de la jeunesse dans les cas de violence familiale.
Cet organisme a été créé en 1987 à l’intention des femmes qui espéraient une association pour les représenter lorsqu’il est question de problématiques sociales liées à la violence fondée sur le sexe. La fédération rassemble des refuges de différentes régions du Québec qui hébergent les femmes et leurs enfants.
« Nous offrons des services et du soutien aux femmes ayant survécu à la violence fondée sur le sexe et à leurs enfants en les aidant à comprendre et défendre leurs droits. Avec le financement accordé par le gouvernement du Canada, cela nous permettra d’offrir une meilleure formation aux intervenants et intervenantes de différents milieux appelés à accompagner des survivantes et leurs enfants et d’ainsi, de mieux les soutenir. »
Manon Monastesse, directrice générale
Fédération des maisons d’hébergement pour femmes
Sources et photo : Condition féminine Canada