Violence conjugale – Les langues se délient à Mont-Saint-Hilaire

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Une troisième femme vivant sur le territoire desservi par la Régie intermunicipale de police Richelieu–Saint-Laurent dénonce le travail de ses policiers : une semaine et demie après le meurtre de Daphné Boudreault, assassinée par son ex-conjoint, Karine* affirme que les agents du secteur ne l’ont pas soutenue adéquatement, tant et si bien qu’elle s’est résignée à retourner chez son ancien copain sans escorte policière pour y récupérer ses affaires.

Selon Manon Monastesse, de la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes, la réussite des interventions policières réside en grande partie dans la formation des agents, afin qu’ils puissent détecter les cas de violence conjugale et appliquer les bonnes pratiques qui s’y rattachent. « On peut bien former les policiers, mais comme dans tout domaine, ça prend de la formation continue et un accompagnement des jeunes policiers », a-t-elle plaidé.