Le Plan d’action en itinérance critiqué par les milieux d’intervention

Manque de ressources pour les femmes

En effet, le Plan d’action reconnaît la spécificité de la réalité des femmes en situation d’itinérance. Cependant, seulement cinq ressources dédiées aux femmes receveront une aide supplémentaire. La Fédération des maisons d’hébergement déplore entre autre le fait que l’ensemble de ces ressources se concentre à Montréal, alors que l’itinérance des femmes se retrouve partout en province.

  • Manon Monastesse, directrice de la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes, dans La Presse
  • Entrevue de Manon Monastesse au bulletin de 16h, Radio-Canada 
  • Communiqué de presse du gouvernement annonçant le financement pour la région de Montréal

Logement d’abord : réorientation fédérale 

Alors que le Plan d’action vient d’être rendu public, Québec signe une entente avec le gouvernement fédéral qui risque de le restreindre considérablement. En effet, l’entente conclue sur la Stratégie des partenariats de lutte contre l’itinérance (SPLI) adopte l’approche du Logement d’abord, approche critiquée par, entre autre, le Réseau solidarité itinérance québec (RSIQ). Celle-ci opérerait d’une réduction des moyens d’intervention en matière d’itinérance en faisant du logement la priorité, au détriment des programmes de prévention. 

Dans son dernier bulletin, le RSIQ exprime sa crainte que  » (…) les balises fédérales s’installeront au Québec, de par l’imposition de pourcentages implicites de Stabilité résidentielle avec accompagnement (SRA) pour les collectivités désignées. Dans les régions de Québec et de Montréal, on parle de 65% de l’enveloppe qui devra aller aux projets cadrant dans l’approche de SRA alors que le 35% restant pourra aller à des projets de prévention, d’immobilisations, etc. ».

Parutions médiatiques concernant cet enjeu :