Celui qui vient tout juste de dévoiler l’album Love suprême est d’avis «qu’une société plus égale et respectueuse envers les femmes passe d’abord par un changement de mentalité chez les hommes».
Voici 11 citations à retenir de son entrevue:
- «Avant, je ne me rendais pas compte à quel point l’égalité homme/femme n’est pas là.»
- «Ça fait des années que les femmes se battent et rien ne change.»
- « Quand la mère de mes deux filles m’a raconté son viol, je me disais moi-même… ok, elle était consentante. Elle est allée rejoindre le gars, mais elle a changé d’idée.»
- «L’idée que j’avais d’un viol, c’était une altercation brutale, genre dans un sous-terrain.»
- «Ce n’est pas toujours un scénario brutal, comme dans les films. C’est plus complexe que ça une agression. C’est dès qu’il y a un des deux qui n’est pas consentant.»
- «L’engagement, c’est dans l’action. Le Conseil du statut de la femme m’a demandé d’aller dans les CÉGEP avec Julie Miville-Dechêne pour sensibiliser les jeunes.»
- «Quand je fais les conférences, je vois dans la face des jeunes un intérêt et une surprise.»
- «Les gars n’ont aucune idée de quoi je parle. C’est là que c’est important. Si je peux empêcher juste un gars de « passer à l’action », ça va être bien.»
- «J’ai l’impression que les hommes, on fait du monde quelque chose de plus laid qu’il pourrait être. Et que les femmes l’embellissent un petit peu.»
- «Je vais élever mes filles dans l’affirmation de soi. Sans double standard. Il faut encourager le libre choix.»
- «Si tu les mets dans des boîtes quand ils sont enfants, ça fait des adultes brisés. Pis c’est mieux de faire des petits humains forts que de réparer des adultes brisés.»
Son passage à l’émission de ce soir a déclenché de nombreuses réactions sur Facebook. Entre autres commentaires, on peut lire: «Vraiment impliqué et sensible, une voix qui s’élève et contribue à faire avancer les choses, un pas à la fois» ou: «Merci au nom des femmes et bravo». Même Mme Lise Payette est visiblement fière du discours du jeune homme.
L’été dernier, Koriass avait écrit un billet pour le magazine Urbania dans lequel il racontait le viol subi par l’une de ses amies. À la chute du texte, l’auteur-compositeur-interprète avait annoncé que la victime était sa copine, la mère de ses deux filles.
En entrevue ce dimanche avec Guy A. Lepage, il revient sur cette démarche entreprise à la suite d’une blague de Jean-François Mercier «qui encourageait un peu la culture du viol, qui encourageait la culpabilisation des victimes» et qui avait soulevé un tollé sur les réseaux sociaux.
Pour voir l’article tiré du Journal de Montréal ou un extrait de l’émission, cliquer ici.
Crédits photo: Tout le monde en parle