Deux organismes pour femmes itinérantes crient à l’injustice

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Après des années à garder un profil bas, Le Chaînon et le Pavillon Patricia Mackenzie crient aujourd’hui à l’injustice. Les deux institutions incontournables dans l’aide aux femmes en difficulté de Montréal reprochent à l’État québécois de leur allouer des sommes nettement inférieures à celles octroyées aux refuges pour hommes itinérants

« On n’est pas financé par le gouvernement à la hauteur de nos besoins. C’est inéquitable par rapport aux maisons pour hommes », poursuit la directrice générale du Chaînon, Marcèle Lamarche.

Les deux organismes qui accueillent chaque nuit sous leur toit des dizaines de femmes en difficulté, dont des femmes en situation d’itinérance, carburent aux collectes de fonds. En effet, plus ou moins 90 % de leurs revenus proviennent de donateurs.