La CSN vote pour une grève sociale

Plus de la moitié des salariés s’est prononcée mercredi à 89 % pour des moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève générale illimitée, et à 82 % pour la tenue d’une grève sociale.

Ils dénoncent notamment la disparition de la prime de 8 % et le gel de salaire des employés de la fonction publique pendant deux ans.

Le syndicat affilié à la CSN soutient qu’il est le premier au Québec à se prononcer pour une grève sociale afin de s’opposer aux mesures libérales.

Le président du syndicat, Steve Heppel, déplore les politiques d’austérité. « On se donne corps et âme pour nos patients et on ne gagne pas de gros salaires, dit-il. En moyenne, à peine 40 000 $ par année, ce n’est pas beaucoup à Sept-Îles. »

Pour sa part, le conseiller syndical Sébastien Poulin Fortin dénonce aussi les offres salariales du Conseil du trésor. « Pour les gens des services publics dans la région de Sept-Îles et de Port-Cartier, ce n’est pas 0 % d’augmentation, c’est -8 % jusqu’en 2020, soutient-il. C’est près de 2500 à 3000 travailleurs de la région qui vont gagner 5 % moins de salaire par rapport à ce qu’ils gagnent aujourd’hui. »

Les contrats de travail viendront à échéance le 31 mars prochain. Les négociations s’annoncent ardues, avec des offres patronales de gel salarial pendant deux ans, suivi d’augmentations successives de 1 % pendant trois ans.

Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la santé et des services sociaux de Sept-Îles compte 350 salariés du Centre de santé et de services sociaux. Il est composé du personnel de bureau, des techniciens et professionnels de l’administration ainsi que du personnel des services auxiliaires et de métiers.
 

Voir aussi le communiqué de presse de la CSN  :

2015, l’année de toutes les mobilisations, prédit la CSN