06/03/2019

Cri d’alarme des maisons d’hébergement pour femmes

manon

À la veille du 8 mars, Journée internationale des droits des femmes, les maisons d’hébergement pour femmes lancent de nouveau un cri du coeur. L’an dernier seulement, elles ont dû refuser 9800 demandes d’hébergement, faute de places et de budget.

Le problème est récurrent. Il y a une dizaine d’années, le taux d’occupation moyen de ces maisons était de 75 ou 80%. L’an dernier, il était de 96%, et dans un contexte où les problématiques sociales sont plus complexes qu’avant, a déploré Manon Monastesse, directrice de la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes, au cours d’une entrevue avec La Presse canadienne mercredi.