La Déclaration de l’Organisation des Nations unies sur l’élimination de la violence faite aux femmes affirme que : « la violence à l’égard des femmes traduit des rapports de force historiquement inégaux entre hommes et femmes, lesquels ont abouti à la domination et à la discrimination exercées par les premiers et freiné la promotion des secondes, et qu’elle compte parmi les principaux mécanismes sociaux auxquels est due la subordination des femmes aux hommes. »
L’expression « violence faite aux femmes » est utilisée pour souligner que les femmes sont, en règle générale, plus susceptibles que les hommes de souffrir de conséquences [MP1] plus graves de la violence : blessures physiques, traumatismes, répercussions affectives, sociales et économiques. Finalement, les statistiques et les expériences des hommes démontrent que leur vie n’a pas été affectée par de tels mauvais traitements aussi fréquemment, ni en si grand nombre que pour les femmes.