Mélanie a été agressée sexuellement par son propriétaire, chez elle, après que celui-ci l’ait droguée; Rigorta, par son concierge, suite à des menaces et des gestes violents; Nathalie, par son propriétaire, après des mois de harcèlement, de commentaires sexistes, de regards et de gestes déplacés. Quand cette dernière est allée voir la police, elle n’a pas été prise au sérieux.
Les femmes victimes de leur propriétaire, co-chambreur, concierge ou gestionnaire d’immeuble sont le plus souvent en situation de vulnérabilité et de précarité. Ces agressions étant commises dans la sphère privée, les femmes qui en sont victimes restent souvent invisibles, tant la loi du silence et la pauvreté les contraignent à se taire, de peur, entre autre, de perdre leur logement.
Lettre ouverte dans le cadre de la campagne pour la lutte contre le harcèlement et violence sexuelle envers les femmes locataires, à laquelle la FMHF participe.
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