Le viol comme arme de guerre en République Démocratique du Congo : agir en 5 étapes

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Les victimes ont plus que jamais besoin de notre mobilisation concrète pour agir sur les causes… mais que fait la communauté internationale ?

La République Démocratique du Congo est l’un des pays les plus riches du monde en terme de ressources naturelles mais l’un des plus pauvres économiquement. Ses ressources minières (dont le fameux Coltan utilisé pour la fabrication des Smartphones) en font une source de richesses pour les multinationales étrangères dont certaines sont soupçonnées par des ONG de financer des milices sans scrupules pour conserver le contrôle des régions et s’assurer du bon fonctionnement des modèles de consommation de masse.Dans ce contexte, le corps des femmes, des petites filles et parfois même des bébés est utilisé comme arme de guerre, ce qui fait que ce pays détient le record du plus haut nombre de viols par habitant.

Même si les possibilités d’agir sont limitées, il existe des pistes concrètes soutenues par des militants et associations. Initiée par Oumy Diallo, jeune militante de 24 ans, la campagne SISI NI KIVU (« Nous sommes le Kivu ») nous invite à agir en 5 étapes simples :

  • Faire pression sur les entreprises du secteur de l’électronique et sur les décideurs politiques (via des modèles de lettres, des posts réguliers sur les pages Facebook des entreprises ou des tags sur Twitter pour les mettre face à leurs responsabilités…) ;
  • Signer les 3 pétitions de la campagne pour montrer vos désaccords aux puissants ;
  • Boycotter les Smartphones issus de l’exploitation et préférer les alternatives comme le Fairphone qui est garanti 100% sans minerais de conflit ;
  • Partager régulièrement l’action de « SISI NI KIVU » sur les réseaux sociaux (facebook de l’association).
  • Participer aux autres actions unitaires comme les marches, les rassemblements, les manifestations, les sittings,…

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À noter : Le documentaire Congo, un médecin pour sauver les femmes, de la cinéaste sénégalaise Angèle Diabang a été projeté dans le cadre du Festival Vues d’Afrique de Montréal en mai 2015. Plus d’informations

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