Après avoir constaté « l’échec des politiques publiques à protéger toutes les femmes » contre la violence conjugale et les agressions à caractère sexuel, un regroupement d’une quinzaine de groupes féministes s’est donné comme mission, hier, de talonner tous les partis politiques en vue d’obtenir des engagements concrets avant les élections provinciales de l’automne prochain.
La coordonnatrice du Regroupement des maisons pour femmes victimes de violence conjugale, Louise Riendeau, a déclaré que cette Coalition féministe contre la violence envers les femmes (CFVF) est née en février dernier d’un besoin « d’unir nos forces pour exiger un engagement de la classe politique qui doit faire plus, et mieux », afin de prévenir et de contrer la violence faite aux femmes.