La rose qui ouvre la réflexion

accueil_pour_elle_6_decembre_

«Les statistiques démontrent qu’une femme sur trois a subi une forme de violence, a confié Marie-Claude Gareau de L’Accueil pour Elle. Le fait de remettre des roses nous permet d’aller vers les gens, d’entamer une discussion et de les sensibiliser. »

Sa consoeur, Chantal Fortier, ajoute que les femmes dénoncent plus rapidement qu’auparavant. «Mais c’est sûr qu’on ne rejoint pas tout le monde, dit-elle. Elles doivent le reconnaître. C’est pour cette raison qu’on doit continuer de faire de la promotion et rappeler les différentes formes de violence. »

Ce même mardi, 15 000 rubans blancs, symbole qui rappelle de ne pas se fermer les yeux sur la violence envers les femmes, et 250 sacs réutilisables de la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes, seront distribués à Beauharnois et Valleyfield.

Sensibiliser les étudiants

Cet automne, les femmes du campus de l’Université Laval ont été solidaires face à l’intrusion et l’agression dont certaines d’entre elles ont été victimes dans les résidences.

Le 6 décembre, le collectif ira en sol étudiant, notamment au Collège, là où on retrouve une clientèle ciblée. «Je me souviens d’avoir eu une super belle réponse au Collège l’an dernier, a convenu Brigitte Samson du Centre D’Main de Femmes. Il y a eu de belles réflexions. »

Rappelons que le 25 novembre a été décrété la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes par l’Organisation des nations unis. Entre cette date et le 6 décembre, plusieurs activités seront tenus, notamment auprès des jeunes.

Espace Suroît visitera des classes de 5e et 6e année du primaire et les étudiants en secondaire 3 de l’école Baie-Saint-François. «On  sensibilise les étudiants à la violence amoureuse, indique Jacynthe Leclerc. Des statistiques démontrent aussi que de deux à six enfants par classe ont été témoins de violence conjugale. »

En tendant la main vers la future génération d’adultes, le collectif souhaite être un générateur de relations égalitaires et respectueuses envers eux.

Paru dans Le Journal Saint-François

crédits photo: TC Média