Près de 75 % des femmes et enfants qui ont tenté de trouver refuge dans une maison d’hébergement pour victimes de violence conjugale au Canada se sont heurtés à des portes closes l’an dernier, faute de places disponibles. C’est du moins le portrait tracé par le rapport annuel 2016 du Réseau canadien des maisons d’hébergement Les Maisons s’expriment, qui a capturé, à l’aide d’un sondage, la réalité vécue lors d’une journée par ces ressources destinées à porter secours aux femmes et enfants violentés.