Qui se préoccupe de la condition féminine au sein du gouvernement Québécois ?

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Le Comité du 8 mars a fait parraître un communiqué de presse le 13 mars dernier dénonçant le déni de la part de la ministre responsable de la condition féminine, Stéphanie Vallée, face aux répercussions qu’auront les mesures d’austérité sur la vie des femmes. Le gouvernement refuse de soumettre ces mesures à l’analyse différencier selon les sexes (ADS). Ce dispositif existe au Québec depuis 1997, relativement au Programme d’action de la Quatrième Conférence mondiale des Nations Unies sur les femmes , adopté à Beijing en 1995 par plus de 180 États et gouvernements. Il précise que : « pour assurer la jouissance des droits humains, les gouvernements et les autres intéressés devraient promouvoir des mesures concrètes et visibles afin d’intégrer la problématique hommes-femmes dans tous leurs programmes et politiques de sorte que toute décision soit précédée d’une analyse de ses effets distincts sur l’un ou l’autre sexe ».

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Au Saguenay, une lettre redigée par une quinzaine de femmes critique l’effritement du Conseil du statut de la femme auquel procède le gouvernement en fermant les antennes régionales de l’instance. Non seulement la capacité d’action du Conseil s’en trouve réduite, mais la représentativité des réalités que vivent les femmes en régions l’est également. Rappellons que le Conseil constitue, en quelque sorte, l’organe de réflexion de la ministre à la condition féminine. Il documente, analyse et conseille la ministre et le gouvernement du Québec sur tout sujet lié à l’égalité et au respect des droits et du statut de la femme. 

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