Meurtre de Daphné Boudreault : le travail des policiers remis en question

policiers

Pas moins de cinq enquêteurs du Bureau des enquêtes indépendantes (BEI) devront déterminer si les agents de la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent ont agi de manière adéquate lors de leur intervention auprès de Daphné Boudreault, tandis que la Division des crimes contre la personne de la Sûreté du Québec (SQ) se penche sur le meurtre de la jeune femme en tant que tel.

Je crois que c’est un manque de formation et un manque au niveau de l’évaluation, a-t-elle dit en entrevue. […] Eux, ce qu’ils recherchent, c’est un acte criminel. Mais en contexte de violence conjugale, il ne faut pas seulement évaluer les actes. Il faut évaluer les actes dans un contexte. » – Manon Monastesse, directrice de la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes.

À son avis, « plusieurs drapeaux » avaient été levés : « le fait que le jeune n’acceptait pas la séparation […] qu’il la harcelait constamment, je crois même qu’il avait trafiqué sa ligne téléphonique, et tous les messages sur Facebook. Quand on met tout ça, un événement après l’autre, avec notre expertise, on voit très bien qu’il y avait un risque très élevé d’homicide. »