Qui sommes-nous ?
Le Groupe des 13 est une coalition formée en 1986 de groupes, de regroupements et de tables de groupes de femmes qui oeuvrent à l’échelle provinciale et régionale à la défense des droits des femmes, dans des domaines aussi variés que l’emploi, l’immigration, la santé, le handicap, l’hébergement des victimes de violence conjugale ainsi que des femmes violentées vivant de multiples problématiques sociales, le soutien aux femmes aux prises avec la prostitution, l’accès aux droits, la place des femmes en politique, la justice, etc.
Pourquoi ce mémoire ?
«Déficit démographique, crise économique menant à une crise des finances publiques, ampleur de la dette, concurrence de plus en plus dure avec les pays asiatiques. Gel de la masse salariale des fonctionnaires, abandon de programmes « moins performants », pression accrue sur les sociétés d’État, resserrement des crédits d’impôt aux entreprises : l’heure du redressement a sonné. Plombé par un taux de croissance des dépenses de près de 5 % au cours des 10 dernières années, le Québec, dont l’économie tourne au ralenti, est aujourd’hui aux prises avec un déficit structurel.
Tels sont les propos des auteurs M. Luc Godbout et Claude Montmarquette du « Rapport d’experts sur l’état des finances publiques du Québec », dévoilé le 9 mai 2014, qui appellent le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, à ne pas lésiner sur les efforts afin d’extirper le Québec de la spirale de l’endettement. »
Évidemment, les solutions proposées par ces experts sont à l’avenant. Les mêmes propositions qu’on entend sans cesse depuis 2010 sont ramenées ici : compressions budgétaires, hausse des tarifs, diminution des impôts. MM. Godbout et Montmarquette invitent même à une privatisation partielle d’Hydro-Québec ou de la SAQ. Ce document présenté par ces 2 économistes s’inscrit clairement dans cette perspective néolibérale qui prône le rétrécissement du rôle de l’État, n’hésitant pas à mettre en oeuvre les trois dogmes de la « nouvelle » économie mondiale : la libéralisation, la privatisation et la déréglementation.
Ici comme presque partout dans le monde, on assiste à la mise en péril et à la marchandisation du bien commun et à un refus des gouvernements à assumer leur rôle et leurs responsabilités d’application et de respect des droits humains. Voici, à notre avis, l’enjeu du budget 2014-2015 du gouvernement du Québec.
C’est pourquoi il nous a semblé essentiel de demander une rencontre et de faire entendre nos propositions.
Visitez la plateforme politique développée par ce groupe dans le cadre des élections québécoises 2014 : Pas d’avenir sans égalité, pas d’égalité sans les femmes !