Les immigrantes victimes de violence ont besoin d’interprètes

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Devant la hausse de leur clientèle immigrante, des organismes pour femmes victimes de violences ou d’agressions sexuelles crient au manque de fonds pour embaucher des interprètes. Au bout du rouleau, ils exhortent le gouvernement du Québec à financer un service d’interprétariat gratuit, une demande récurrente laissée sans réponse depuis plusieurs années.

« On reçoit des femmes en grande vulnérabilité. Si on n’est pas capables de trouver quelqu’un pour leur parler dans leur langue, c’est une atteinte à leurs droits fondamentaux enchâssés dans les chartes », a déclaré Manon Monastesse, directrice de la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes (FMHF), soulignant que l’interprétariat est devenu « une priorité ».