Centres pour femmes violentées: la DG de la Maison Dalauze déplore le manque de financement

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La directrice générale de la Maison Dalauze, Danielle Mongeau, déplore que son organisme, situé dans Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, ait dû refuser non moins de 240 femmes violentées au cours de la dernière année, par manque d’espace et de financement.

La Maison Dalauze est occupée à plus de 100% depuis plusieurs années. Du 1er avril 2017 au 31 mars 2018, le taux d’occupation a atteint les 110%. La directrice générale de l’établissement, Danielle Mongeau, se désole de la situation. «Quand on ne peut pas accepter des femmes, on essaie de les relocaliser. L’organisme SOS violence conjugale connait toutes les disponibilités, mais la situation est pareille partout, alors souvent, on doit envoyer ces femmes à l’extérieur de Montréal, ce qui devient très complexe. Ce n’est vraiment pas l’idéal», s’indigne-t-elle.