Des victimes, des avocats et des personnalités politiques demandent au gouvernement du Québec d’abolir les délais de prescription auxquels sont soumis les victimes d’agression sexuelle et de violence conjugale pour entamer des démarches judiciaires.
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La Fédération des maisons d’hébergement pour femmes est aussi favorable à l’abolition des délais de prescription. Elle a souligné que seulement 22% des victimes de violence conjugale et 5% des victimes d’agressions sexuelles portent plainte. «Il n’y a pas de parcours unique et les victimes doivent être entendues et crues lorsqu’elles sont prêtes à dénoncer, sans quoi le risque de « revictimisation » est grand», a indiqué la fédération.