#Agression non dénoncée !

Depuis, j’ai honte d’être un homme et, surtout, j’ai peur pour ma fille.

Des femmes brisent le silence. Des femmes de tous les âges, de tous les milieux. Des femmes courageuses pour qui le silence n’est plus une option.

#AgressionNonDénoncée a fait son chemin sur les réseaux sociaux. Fort heureusement, notre télévision d’État a récupéré la balle au bond et je lève mon chapeau à RDI pour l’entrevue de Céline Galipeau, mercredi, en plus de l’intervention de Léa Stréliski à 24/60.

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Les récits sont déchirants.  Ils lèvent le voile sur une réalité sordide trop longtemps poussée sous le tapis proverbial de notre mémoire collective. Malgré les campagnes de sensibilisation et les montées médiatisées des mouvements féministes, le respect n’est pas encore un acquis. On doit encore l’enseigner, le souligner, montrer l’exemple. Le respect n’est pas instinctif.

Quand je dis avoir honte d’être un homme, c’est devant cette notion que le gros bon sens, le respect d’autrui, n’est pas un acquis pour plusieurs. C’est devant cette notion qu’une femme sur trois est victime d’agression. C’est devant cette notion que, même avant l’explosion d’un mot-clic, le problème existe, existait et existera encore malheureusement trop longtemps.

La peur  de l’Autre ne devrait pas exister. Elle ne devrait pas influencer la vie des femmes et créer un «avant» et un «après». Et la honte, dans ces circonstances, ne devrait habiter que la conscience des agresseurs. Jamais celle des victimes.

Si vous cherchez encore à quoi sert Radio-Canada, en voici un exemple percutant.

Merci aux courageuses.

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