Le nombre de Québécoises tuées par leur conjoint ou par un membre de leur famille est «atrocement stable», malgré les campagnes et les mouvements de dénonciation des violences envers les femmes.
«Après 30 ans dans ce métier, parfois, je suis un peu découragée», avoue Manon Monastesse, directrice de la Fédération des maisons d’hébergement pour femmes.
Le Québec a connu, en décembre dernier, deux drames qui ont toutes les apparences de meurtres conjugaux : la disparition de Christine St-Onge lors d’un voyage au Mexique, puis l’assassinat de Laurie-Anne Grenier, à Saint-Jean-sur-Richelieu.