En début de semaine, une douzaine de travailleuses des groupes de femmes de la Montérégie se rencontre pour aborder les féminicides. Le tour de table est rempli d’émotions : « Une autre femme a failli y passer. Elle a été violentée par son conjoint, tout près de nos bureaux… ». Elles affirment que les meurtres et les agressions subies par ces femmes sont le résultat désastreux de la violence conjugale, une prise de pouvoir des hommes sur les femmes.