04/05/2020

Les plus vulnérables négligés

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Ainsi, les femmes en difficulté qui ont des symptômes de COVID-19 n’ont pas droit aux mêmes services d’hébergement d’urgence si elles sont victimes de violence conjugale que si elles sont en situation d’itinérance. Les premières peuvent vivre dans un hôtel réquisitionné par l’État 24 heures sur 24 alors que les secondes doivent quitter leur chambre à 8 h pour la réintégrer seulement à 20 h.

« Dans le milieu communautaire, on ne pose pas d’étiquettes comme celles-là aux femmes », explique Mme Chevalier, directrice générale des Maisons de l’ancre.

« Les femmes en difficulté ne rentrent pas dans une seule case. Elles devraient toutes avoir droit au même niveau de protection. »