16/03/2021

Mort de la petite Rosalie Gagnon: présence de «drapeaux rouges», selon la coroner

rosalie_presse_2

 La situation dans laquelle se trouvait la petite Rosalie Gagnon, tuée en avril 2018, aurait dû soulever des «drapeaux rouges» dans l’esprit des intervenantes de la maison d’hébergement où elle résidait avec sa mère, afin de dérouler un filet de sécurité autour de l’enfant de 2 ans, estime la coroner dans son rapport rendu public mardi.

La Fédération des maisons d’hébergement pour femmes se dit entièrement d’accord avec les recommandations «importantes» de Me Kamel. 

«Ce n’est rien de nouveau pour nous, a déclaré en entrevue sa directrice générale, Manon Monastesse. C’est déjà ce qui est fait». Elle signale que 30 % des enfants hébergés dans leur réseau — dont ne fait pas partie la Maison Marie-Rollet — sont suivis par la DPJ et qu’aucune tragédie comme celle de Rosalie Gagnon ne s’est jamais produite.